Comment concevoir des bâtiments destinés à être certifiés  durables et déployés à l'international?

 
 

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 


Devant les nouvelles exigences de certifications environnementales en projets de construction et l'absence d'un référentiel international commun, l'intégration des systèmes de certifications environnementales en étude de projet est relativement complexe par l'implication de multiples méthodes et techniques. Le processus de conception d'un projet architectural est divisé en différentes phases qui ont chacune leurs caractéristiques, leurs demandes, leurs rendus et leurs validations: la faisabilité, l'esquisse, l'APS, l'APD et le PRO.
 
Il faut savoir que plus la conception avance et plus la liberté de modification se réduit et les couts de l'ajustement augmentent, il est donc impératif de prendre les bonnes décisions dès le départ quand il est encore possible de modifier des détails.

 
A quelles phases on anticipe l'intégration des considérations environnementales?
 
Pour s'assurer du bon déroulement de la conception, on est censé intervenir dès la programmation pour cerner les critères environnementaux attendus dans le cahier des charges afin de déterminer les niveaux de performances d'une construction durable.

C'est à la phase de faisabilité que l’architecte peut réaliser des études générales de l'impact du projet sur l'environnement. on peut notamment étudier les avantages à prendre en considération tel que le soleil avec les effets de masques par des stores ou de la végétation ou des constructions voisines, une vue panoramique du site peut mettre en évidence les liens visuels avec l’environnement. Ensuite, Il est possible dès la phase esquisse de solliciter des spécialistes dans les énergies tel que les thermiciens et commencer à tracer les grands principes de dispositions architecturales pour économiser l’énergie. En passant à la phase "Avant-projet ", la plus part des choix de matériaux doivent être définis et une évaluation environnementale complète du projet est réalisable.

Pour l’approfondissement du projet, l’architecte peut réaliser une étude thermique bioclimatique prenant en compte les apports solaires et les apports internes. Elle détermine les techniques et matériaux utilisés suivant leur bilan énergétique durant leur cycle de vie et leur impact sur l’environnement et sur la santé. L’estimation du montant des travaux peut aussi être étendue à l’estimation du coût global intégrant dépenses énergétiques, dépenses d’entretien et une évaluation des impacts globaux du projet.


 


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